Berlin-Pune, mise à l'épreuve de 6 ans d'études...

Me voici au crépuscule de mes études d'architecture: 6 années passionnantes mais théoriques de projets et d'utopies. Pour mon diplome je souhaite mettre ce que j'ai appris au service des autres. Un peu de chamboulement dans ma vie de petite européenne : trois mois de stage dans une ONG à Pune, en Inde...

lundi 28 septembre 2009

Goa

Sur cette carte, les deux flammes rouges marquent Pune (ou Poona) au nord et Pajim, capitale de l'état de Goa à 500 km au sud... 

Bon pour raconter Goa... il faudra plus de photos que de mots... nous avons eu une météo de rève, ce qui n'était absolument pas certain en cette fin de mousson. Nous avons loge dans un hotel pas mal du tout qui doit sans doute etre un enfer à la haute saison, mais qui n'avait qu'une dizaine de chambre occupé et une sympatique piscine en surplomb des risières... 

Arrivée de Sangli, aprés une nuit mouvementée dans le train, cet endroit m'a semblé le paradis... la lumière du matin a 7 heures, et particulierement belle et les oiseaux sans donne a coeur joie... il y a du jasmin et des ibiscus partout, les cocotiers, se balancent lentement et la plage a 50 metres etant une bande de sable blanc sur plusieurs kilomètres....
Je vous laisse juger par vous meme...


Je suis partie avec Susanne, collegue de l'agence Américaine avec qui je vais emménager avant la fin de la semaine, Jenny, aussi une collegue de boulot et son "amour de vacances" Ksritiz, un indien de Delhi...


Les routes sont bordées de quelques maisons coloniales charmantes. Ces petits bijoux sont par contre souvent a l'abandon.

Comme nous ne nous refusons rien, nous avons été profiter du coucher de soleil du haut de la terrasse du Taj Hotel, chaine d'hautel indienne, qui par son luxe et ses tarifs se démarque trés fortement de la moyenne nationnal...



J'ai savouré une patisserie qui m'a couté le meme prix que si j'avais été sur une terrasse à Paris, mais pour la délicatesse de ce cheese cake aux mures et la beauté de la vue, je suis prete a le repayer dix fois...Ah dans la vie vaut mieux etre riche qu'etre pauvre... surtout en Inde...

le fort portugais d'Aguarda défendait la Pajim, à l'époqie où celle-ci était la "nouvelle Lisbonne" et oú Old Goa etait surnomé la "Rome de l'orient"

Goa, c'est magnifique, parfois on oublierait presque que c'est l'Inde, mais l'état des plages laisse vraiment a désirer, les gens nous vraiment pas en tète de proteger leur patrimoine naturel.La plage est maculée de poches platiques, les papiers, les crottes de chiens et les bouses de vache. 

Sur le chemain du retour, dans le train, la pluis s'abat autour de nous, les paysages fument et prennent des airs d'estompes japonnaises..


jeudi 24 septembre 2009

Une administration de Babou.

Etant donné que je passe une partie de mon temps de travail dans les bureaux des nobles institutions indiennes, je pense qu’il est nécessaire de vous donné un aperçu de ce chaos général et poussiéreux qui règne dans ces bureaux.

En général , le bâtiment a des airs officiels… parfois non.. le bâtiment d’aujourd’hui ressemble par exemple a un vieux centre commercial abandonné des années 50. Vous savez, ces vieux bâtiments en béton avec des arcades crades blanchies de merde de pigeons… des rideaux métalliques ferment l’espace prévu pour les magasins… le tout est occupé par les messieurs  qui ne font rien…les couloirs, les escaliers, tous le murs sont recouvert jusqu'à hauteur d’un mètre d’éclaboussure de crachat rouge. Tous ces hommes mâchent du pan, des feuilles de bétel aromatiser au tabac. Ce truc dégueulasse ( j’ai déjà gouté j’ai cru vomir) fait cracher rouge. La ville est maculée de ces taches. Dans le dernier bureau dans lequel je suis rentré, les coins de chaque couloir étaient noir rougeâtre et les tache avaient formé une croute en relief…

Les bureaux dans lesquels nous présentons notre travail sont toujours éclairés au néon, avec des ventilo a fond qui font envoler tous les papiers, et qui me font éternuer a soulever la poussière.. Les responsables, Babous, sont toujours en retard et te regardent d’un air supérieur lorsqu’ils rentrent et commencent par passer un coup de fil (les portables a la sonnerie plus ridicule les unes que les autres passent leur temps à sonner…)                         

Il n’y a jamais d’ordinateur dans le bureau, ils préfèrent entasser les feuilles froissées dans coin de leur table branlante…

En général, je ressors de ce bureau accablée et j’ai l’impression que pendant deux heures ils n’ont que dit des banalités en Marathi, langue que je ne comprend pas… ah oui, j’oubliais… les babous ont un anglais très limité…

Il y a dans ces bureaux des gens qui ont pour seul fonction de répondre au tintement de sonnette de ces babous… ils servent le café/chai, attendent qu’on est fini de boire pour ramasser les tasses, ils ramassent les crayons du babou tombé par terre, ou amène une feuille de papier..

Le café que l’on te sert dans de petites tasses plus ou moins propres est une sorte de lait aromatisé au café dans lequel on aurait fait fondre 5 carré de sucre (pour une quantité de liquide comparable a un espresso…je vous laisse imaginer le sirop.)

Je voudrais consacré un paragraphe de cet article á la décoration du bureau officiel : il y a deux types : le premier est délaissé, il n’y a rien a part des rideau délavés qui pendouillent désespérément aux fenêtres, et des chaises en plastiques. L’autre type est extrême : celui ou je me trouve actuellement a une grosse statue de ganesh orange vif laqué et semble faite en papier mâché. Elle repose sur une étagère et est entouré de guirlandes de noël multicolores.. il y a même les guirlandes lumineuse qui clignotent !!! les murs du bureaux sont roses, lépreux et sont ornés de quelques tableaux représentant des personnages sans doute importants. Sur le verre de chaque tableau il y a un point rouge orange (je crois que c’est un puja : bénédiction) a l’endroit du front du personnage. Parfois la photo et trop petite et le personnage se retrouve avec un point orange a la place de la tete…. Ce point orange est aussi sur le front d’un buste de maharaja peint en marron qui a été habillé d’une étoffe orange et orné du collier de perle a plusieurs rangs… je ne peux pas prendre de photo mais essayez de vous l’imaginer, rajoutez un peu de poussière sur le tout et le bruit bourdonnant du ventilateur et vous aurez l’ambiance…

Sangli est une petite ville de province au sud de Pune. Je peux dire sans avoir peur de me tromper : à Sangli, je suis la seule occidentale ! Quand je marche dans la rue je fais grande impression ! ce matin, un enfant de 7/8 ans en uniforme avec sur le dos un cartable plus grand que lui (ça c’est international) s’est retourné sur mon passage avec des grand yeux et a éclater d’un rire sonore en me montrant du doigts a ses camarades.. sale gosse ! dans ces cas là je ne sais pas trop comment réagir, je préfère sourire.. en fait c’est quand même plus agréable quand c’est un gamin qui rit de moi, que les adultes qui me dévisagent parfois l’air méchant…

Dans la rue, tout se retrouve pêle-mêle sur la terre battue : Les passants, les femmes qui lavent leur linge, les ânes, les commerçants ambulants, les badauds (ça c’est un sport national !), il y a aussi des chiens, des vaches, des chèvres… tout le petit monde de la ferme se retrouve sur le trottoir dans la ville indienne.. même à Pune, dans certain quartier tu trouves des poules… 

Je pense que certain d’entre vous n’auront pas de mal a se souvenir du livre préféré de ma petite enfance : Spot, le chiot qui découvre la ferme.. je ne me souvient pas du titre exact… bref les pages étaient recouvert de dessin coloré illustrant le chiot qui se promène dans la ferme. Les pages étaient constitué de petits rabat que l’on pouvait soulever et voir un autre dessin qui montraient une poule et ses poussins par exemple, ou la chatte et ses chatons, ou la vache et le veau… bon bref vous avez compris le système. J’adorais ça ! Eh bien a Pune tu peux faire la même chose : tu soulèves une planche de bois et hop tu découvre une portée de chaton ! dans la rue derrière les poubelles, tu vois des chiennes aux mamelles pendante et trois chiots qui jappent autour ! les vaches, c’est la même chose ! il y a des veau et des chevreaux sur le trottoir,  je suis sure qu’il y a aussi les bébés rat et des bébés serpent mais j’ai eu la chance de pas les voir… même dans la montagne.

  Ce soir je prend le train  pour Goa ! je savoure à l’avance ces 4 jours de vacances ! 

mardi 22 septembre 2009

Détour dans la montagne

J’ai sauté sur l’occasion, je pense qu’elle ne se représentera pas avant longtemps : je suis partie une journée et une nuit dans un voyage perdu au fond d’une vallée a 3 heures de Pune. Je vous ai déjà raconté qu’il y a chez Hema deux français qui logent jusqu'à la fin de la semaine. Ils avaient avec eux un groupe de 5 français, tous dans le domaine de l’agriculture. Pendant 3 semaines ils ont visité plusieurs villages du Maharastra, pour rencontrer les agriculteurs indiens discuter avec eux de leur problèmes et de leurs connaissances (plantes médicinales, chants, techniques biologiques, lutte contre les gros propriétaires et contre l’urbanisme galopant..


Séjour inoubliable, nuit mémorable aussi (entre dans le Top 10 des nuits les plus mauvaises de ma vie).

Même si j’ai lu pas mal d’articles et de livres qui décrivent la vie dans les villages indiens il est toujours étonnant d’entrée dans un monde à part. Beaucoup de chose interpellent… La route, ou plutôt le chemin pour s’y rendre d’abord : tout en virage, en épingle a cheveux avec des ravins vertigineux et des paysages magnifiques.. La route longe une nouvelle ville touristique, en cour de construction autour d’un lac artificiel où les riches citadins peuvent pratiquer l’art délicat du « scooter des mers » !! Les constructions sont un mélange entre une copie grotesque de palais vénitiens, et de chalets suisses… tout en béton… Le barrage qui retient le lac est un montre qui ruissèle d’eau, des mètres cube de béton…C’est un des majeurs problèmes des villageois : les promoteurs ont tout d’abord interdit le passage sur la route nationale après se l’être approprié, et maintenant ils tentent de racheter un maximum de terre aux paysans.

Le village est malgré tout beaucoup plus haut et même si la ligne a haute tension passe juste au dessus des toits (mais les villageois n’ont pas accès à l’électricité : injuste absurdité indienne) la nature y est magnifique, surtout en cette fin de mousson.

Les maisons sont des plus typiques : toits de chaumes, ou de tuiles, fondation en pierres, et murs en jonc recouvert d’un mélange de chaux et de bouse de vache. Elles ont 2 à 4 pièces, sans fenêtre et avec deux trous dans une grosse pierre rectangulaire en guise de cuisinière… l’eau est accessible en contre bas, à la rivière et les toilettes sont à plusieurs endroit pas trop défini, plus ou moins loin autour de la maison…

Les maisons ont une structure permanentes : fondation,poteaux poutres, toiture mais les murs extérieurs sont reconstruit a chaque fin de mousson.

Biensûr en tant que « conceptrice d’espace » (jolie définition du métier d’architecte n’est-ce pas ?) j’avais les réflexion qui me démangeaient : Mais pourquoi ils laissent l’urine de vache s’écouler sur tout la rue ? ils pourraient creuser un petit caniveau ? et l’eau de la rivière ils pourraiet l’a faire arriver sans peine jusqu’au village avec un système de moulin, ou aménager près de la rivière un lavoir, pour permettre des lessives plus facile, ou construire des toilettes au fond du jardin, au moins définir un endroit… et pour aller a la rivière il pourrait y avoir un chemin de pierre… rien de tout ça n’est pensé depuis des années, des générations, le village fonctionne de la même manière, avec les même règles de caste, de « qu’en-dira-t-on» et le village reste telle qu’il est.. les feuilles et les déchets biodégradables du moyen-âge on fait place aux emballages en plastiques dans les fossés, devant les maisons (il n’y a pas de ramassage des poubelles bien sûr, et personne ne change ses habitudes de tout jeter autour de soi). Une maison à osé changer son intérieur : nous avons été inviter a rendre le thé dans une maison au carrelage rutilant.. mais les autres habitants m’ont bien préciser que c’etait pas bien, trop froid l’hiver pour dormir dessus (sincèrement je pense pas que la terre battu enduit de bouse de vache ou le carrelage soit confortable pour dormir de toute façon !) moi j’ai trouvé qu’au moins dans cette maison il faisait claire et que c’etait plutôt propre. 

L'association d'Hema a fait deux choses majeur pour le village : un foyer de filles pour les écolières habitant trop loin de l'école.. ce sont les fillettes que l'on voit le plus souvent sur mes photos, elles nous ont fait des démonstrations de danse et de chant... si au debut elles étaient super timides, elles sont sont vite laissé apprivoisées et finalement nous suivaient partout!

Autre révolution pour le village : ils nt instaler de l'eclairage public fonctionnant avec des panneaux solaires!!! deririère les fillettes!

Le lundi matin, 7 heures, aprés une nuit froide et humide, nous avons bu un thé ultra sucré et bouillant et nous sommes montés en haut de la montagne pour voir la vallé de Konkan. ( le Maharastra se composant de plusieurs regions geographique : le Desh, plateau plutot aride, le Konkan, vallée verdoyante, et le Deccan, plateau fertile en cuvette où se trouve Pune... ces informations ne sont pas exaustives! mais voila ce que j'ai compris..)

La ballade était magnifique, les risières vert vif brillaient au soleil, les couleurs estompées par une brume vaporeuse... magique.

Queques photos suplémentaires du village





Le problème c'est que tout ca été si beau que j'aurais envie de vous montrer toutes les photos!!

dimanche 20 septembre 2009

Mes nuits punéites…

Je ne vais pas m’étaler sur mes samedi soir a Pune, de peur défrayer mes grands-mères et grands-tantes ! Mais chaque samedi et le relâchement de la semaine..  beaucoup de jeunes de mon âge en Europe sont dans le même cas et savourent cette pause. Mais je crois ne jamais l’avoir autant apprécié qu’ici. Après la tension de la semaine où self-control et responsabilité sont les mots d’ordre, le Samedi soir je ne m’occupe de rien, ce sont les potes qui me sortent. Boite chic, soirée Bollywood entre filles avachies sur le canapé ou tapas indiens dans un grand café bruyant et branché… Chaque samedi soir est un délice, une nuit courte loin de l’agence du bungalow rouge… Depuis que je suis arrivée je ne suis pas restée un seul week-end chez Hema. Les fètes c’est pas nouveau : c’est bon pour le moral, mauvais pour le boulot…

Petit détail sur les établissements nocturnes indiens : a 1h, voir 2h tout s’arrête, la musique, le service…

-       Hé les mecs, il y a une panne d’électricité ou quoi ?

Cela ne nous empêche heureusement pas de continuer très longtemps la discussion dans la rue, dans la cour d’Afreen ou sur la terrasse d’Hetel…

samedi 19 septembre 2009

un avant gout..

Pour vous raconter mon week-end, il me faudra beaucoup plus qu'un quart d'heure au bureau. Un samedi soir actif et un petit sejour dans un village au fond de la montagne ne se décrive pas comme ça. Tout va bien, je pars demain a Sangli avec ma chef et directement aprés , jeudi soir je saute dans le train de Goa, pour aller voir ailleurs si j'y suis.. de préference sous les cocotiers au bord de la plage...
j'essayerai de trouver un peu de temps ce soir pour vous raconter les dernieres nouvelles en detail.

vendredi 18 septembre 2009

Les actions de l'ONG

Je ne vais pas m'étendre trop sur le travil de l'ONG, de peur de dire des betises. Donc je vais expliquer grosomodo le boulot qu'il font et la philosophie, mais pour plus d'info je vous conseile d'aller jeter un oeil à leur site internet trés bien fait, où il y a beaucoup de photos et d'explications. www.shelter-associates.org
Jeudi, nous avons eu la visite d'une vingtaine de personne, ingénieurs, électriciens et fonctionnaire du Bihar (region de l'est de l'Inde qui est l'une des région les plus pauvre de l'inde). Pratima, la présidente de l'ONG leur a fait une petite présentaion de deux heures et demi, en Hindi où nous étions convié... C'est long deux heures et demi de discours en langue étrangère, mais ça m'a pas mal laissé le temps de rflechir a mon diplome, objectif de  
mon sejour ici...
Aprés la longue présentation, nous avons pris un minibus et nous sommes parti visiter un des deux projets de relogement construit pas l'ONG.
En gros, le boulot de l'ONG se divise en deux actions distinctes : 
- l'une est la (re)construction de logement déscents pour les habitants des Bidonvilles, Comme par exemple, Le Dattawadi Project, que nous avons visité qui est particulierement interessant parce que ce sont les futurs habitants eux-memes qui l'ont réalisé, construit de leur mains des fondations aux toitures, pour diminer les couts de construction et acquerir ainsi le logement.
Le shabitant étaient trés fiers de nous montrer leur logement, les amenagements personels, tous diféfrents a commencer par la porte d'entrée de chacun des apartements... trés vivant, trés chaleureux...
La deuxieme est le recencement et la cartographie de chaque Bidonville déja éxistant, sur des critère défini : hauteur et qualité des logements, religion, categorie socio-économique... parce que contrairement a ce que l'on pourrait croire, la plupart des habitants, ont un boulot, un revenu non-négligeable par famille...
L'origine des bidonville est surtout du a l'insuffisance des logements sociaux en Inde.
Cette partie du travail de l'ONG est trés novatrice pour l'Inde et la présidente apparait régulierement dans les journaux.
Leur travail est réalisé a la suite de visite réguliere dans les slums, de l'utilisation de logiciels GIS (geographical informatic system) et de Google Earth.
 
L'interet de ce travail est la meilleur comprehension des besoins et des attentes des populations et d'établir une communication régulière. La photo plus haut montre un prototype en tissu d'un appartement conçu par l'ONG avant sa construction.

Enfin, la derniere photo est celle de la maison d'Hema où je vis pour l'instant. 

mardi 15 septembre 2009

entre les gouttes.

Le temps est trés changeant en ce moment à Pune et mon moral aussi. Je me demande parfois ce que je suis venu chercher ici... Ne souhaitant pas épancher mes doutes sur ce blog je vous présente quelques photos de mon week-end tranquille mais trés sympa que j'ai passé avec Afreen (pour ceux qui n'ont pas suivi : la soeur de la femme du frère de mon copain qui est devenu une amie maintenant et qui m'a intégrée dans sa famille... ahh, la notion indienne de la Famille...)
Nous avons fait un peu de shopping : deux-trois bijoux et deux superbes livres sur l'architecture indienne (chose rare, en europe comme en inde) et nous avons fait un peu de tourisme :
le sympatique petit temple de Chaturschrugi situé sur une colline d'où l'on peut avoir une vue sur toute la ville. 

Ce lieux de piété est aussi utilisé par les jeunes couples de Pune, qui caché dans les bosquets de la colline se racontent des histoires a l'abris des regard inquisiteur des gens "bien pensant".
Der Chaturschrungi Tempel auf ein Hugel von Pune.

Nous avons fait aussi le tour de l'université de Pune, un espece de grand parc sauvage ou sont dispersé les différents instituts. Kanad, le neveux d'Hema m'a raconté que dans son enfance, comme son père était proffesseur, ils viavant dans une maison de fonction dans le parc et que c'était la "jungle" ( les indiens utilise souvent ce mot pour décrire un endroit plus ou moins sauvage, ainsi Farhan nomme "jungle" la foret a coté de la Pertuzerie!)
Enfin , le parc de l'université a l'air d'étre en effet une jungle, et Kanad me racontait que le gros probleme dans leur maison c'était les serpents qui passaient leur temps a essayer de rentrer dans la maison... sympa!
Donc pour aller jusqu'au batiment principal, piece maitresse de l'architecture coloniale a Pune, il a fallu prendre un autorikshaw et le prier de nous attendre, parce qu'Afreen m'a dit que sinon on allait devoir marcher une heure dans la jungle avant de regargner la ville...
Der Universität von Pune

jeudi 10 septembre 2009

les couleurs du temps en Inde...

Hier soir, je suis allée acheter avec trois autres de mes collègues indiennes, du materiel pour faire de maquettes, du papier calque, deux-trois crayons, des mines de criterium et une planche a découper... Pas si facile, vu qu'en Inde, les couleurs du temps ça n'existe pas. Alors noussommes allé a Trimurti Trader... qui a un petit air de ressemblance avec mes premiers souvenir de la Drogerie du Theatre... en plus petit et plus bordelique...en effet, il y a un grand comptoir, ou les clients se bouscule pour demander ce qu'ils veulent les murs sont recouvert de boites de toutes sorte, au plafond sont suspendu des trousses des crayons... et dans cette ambiance chaotique et typiquement indienne, il a fallu que j'explique " je voudrai 3 planches de StudioEco s'il vout plait"...

                                               

biensur Canson n'existe pas non plus dans ce magasin et il a fallu que la vendeuse me ramene plein d'echantillon de leur stock de papier et carton... A chauqe voyage entre le stock et le comptoir, les feuilles sont pliées, cornées et arrive tant bien que mal devant moi, un peu désespéré de l'état de ces pauvres feuilles... Bref, je comprend pourquoi tant d'architecte sont nulles en Inde : ils ont pas le bon materiel dès le depart..
En fait c'est la précision qui fait le plus défaut en Inde... l'exigence et la précision du travail bien fait. 

Hier soir, dans la rue, en essayant d'empreinter un passage piéton, j'ai soudain été trés en colère contre cette ville, ce pays et cette société où tout n'est régit que par la lois du plus fort, où la citoyenneté est aussi absente du paysage urbain que des croissants au beurre...
Au bord de la route, trois vaches sont en train de brouté de l'herbe fraichement posées pour elles. A quelques metre un gamin acroupi deféque dans la terre batu en jouant avec les caillous devant lui. Alors que je suis dans l'auto-rickshaw, mon chauffeur manque de justesse de renversé une femme qui a eu la mauvaise idée de vouloir traverser la route un peu trop tard.
L'inde pays du Zen du yoga, et de l'Ayurveda?
Il y a des jours oú ça me déprime. Vraiment c'est accablant, et en se laissant aller aux penser négatives : c'est sans espoir, ils sont tellement nombreux, c'est tellement violent et pollué qu'ils vont nous faire sauter la planète et le pire c'est que c'est nous, les "gentils-propres-citoyens Occidentaux" qui leur ont montré le bon exemple.


mardi 8 septembre 2009

des nouvelles du quotidien indien...

Bon depuis le début de la semaine, il s’est passé grand chose… mais je vous donne quand meme quelques nouvelles… et quelques photos du vieux centre de Pune.
Niveau santé ça va mieux, la cuisinière fait des effort en ce moment parce qu’il y a beaucoup de monde a la maison, et hier soir on a meme eu des carottes rapées a la coriandre fraiche, et des aubergines ! du coup comme par magie mon estomac va beaucoup mieux.

Un groupe de français est arrivé lundi chez nous, pour expliquer qui ils sont, je vais résumer la vie et le travail d’Hema et son mari en quelques lignes alors que ça pourrait occuper tout un livre : Hema est indienne, de Pune, hindu, de caste Brahman (la plus haute) elle  a épousé un français de Mayene (pour ceux qui comme moi n’avait jamais entendu parler de cet endroit, c’est dans le centre de la France vers la Sartre). Tous les deux, lui étant sociologue, si j’ai bien compris, ont monté une association qui s’occupe des droits de l’homme dans les villages indiens, ainsi que la sauvgarde des coutumes, et cultures ancestrales des campagnes… bon je suis sans doute a coté de la plaque, mais c’est a peu prés ce que j’ai compris et ils ont écrit pas mal de livre, publié en France notamment…

A la mort de Guy, le mari, son frère et un ami on remonté un association en France pour trouvé des financement pour continuer le travail en Inde.

Bref ce frère et cet ami, Jean et Bernard sont a Pune actuellement, logent chez Hema et ont emmené tout un groupe de gens de leur village, en majorité agriculteur a la retraite mais aussi une étudiante et un jeune conseiller de gestion.. une dixaine de personne en tout qui vont faire le tour des villages du Maharastra (région de Bombay et Pune) vont participer a des réunions sur le thème du développement durable dans les campagnes etc…

Très intéressant donc et surtout une occasion a saisir pour aller dans les villages indiens (ce qui n’est pas à la porté du premier venu). Je prendrai donc part a l’expédition le 20 septembre, pour aller dans un village dans les montagne pendant deux jours…

so exciting !!

Pour illustrer mon propos je vous presente des photos qui n’ont rien a voir, puisque ce sont des photos que j’ai pris dimanche dernier dans Laxmi Road, un des rues commerçante du vieux centre-ville de Pune. C’est plus pour montrer les couleurs, la foule, l’architecture et l’atmosphère de la ville…

dimanche 6 septembre 2009

un week end chargé..

Donc, comme vous pouvez le voir, samedi soir, nous sommes allés en boite de nuit.. oui oui, moi Caroline, me suis défoulé sur le dance floor, sur le son des derniers tubes bollywood!! trop génial.. surtout que comme je connais personne, je me contre fiche de ne toujours pas savoir danser!
Nous étions au Scream.. wouhwouh, la boite la plus chere de tout Pune! Les filles sont a peine habillées et les boissons sont au prix européen, ce qui signifie une fortune pour les indiens.. 

samedi 5 septembre 2009

Une semaine en Inde…

Voilà demain c’est Lundi, je retourne au boulot.. J’ai bossé samedi, fais la fète le soir et donc, je n’ai eu que le dimanche pour me promener un peu dans la ville.. court week-end, mais bien remplis, et vraiment très sympa.

Bref, Maintenat cela fais un peu plus d’une semaine que je suis ici… Mon estomac est encore fragile, mon moral aussi.. mais ça va en s’arrangeant, il paraît qu’on s’habitue ! En tout cas je commence a m’habituer a la maison d’Hema, et ce soir j’apprecie particulièrement le murmure des insectes de nuit et je baisserai bien d’un tn le bronbissement de la rue, mais ça va se calmer bientôt…

Une semaine, donc… maintenant je prend le rickshaw toute seule et j’arrive meme a indiquer ou j’habite, bien que je dois le répéter cinq fois avant qu’il comprenne le nom de la rue… bah oui, Bandarka Road avec l’accent français ca ressemble pas a l’hindi !

Nous étions a Sangli vendredi et Samedi, j’ai pu voir une petite ville de province où les projets actuels de l’agence se trouvent, mais je n’ai vu que les bureaux de l’administration de la mairie (sangli corporation) et pu apprécier de mes yeux la lenteur et la complexité bureaucratique indienne… Chaque responsable cherche a prouver son importance, la moindre demande est une affaire d’état… bref, nous avons tendance a souvent maudire l’administration française… l’Inde c’est encore pire..


Sur la route de Sangli...ça dure presque 4 heures.. sur une autoroute trés.. indienne!

Dans un bureau improvisé : ma collègue Jenny de Bristol.

Donc en résumé, Sangli, a part les scène de campagne que le trajet m’a permi d’observer, ne m’a pas apporté grand chose… nous avions prévu d’aller visiter les slum sur lesquels on travaille mais il y avait ce week-end des émeutes Hindu/Musulman et c’était pas le meilleur moment pour arriver la bouche en cœur et prôner une vie meilleure..

Ich habe kleine Bemekung gehabt weil mein Blog nur auf französisch ist, also schreibe ich jetzt ein Zusammenfassung :

Jetzt ist es mehr als ein Woche daß ich in Indien bin...Ist noch sehr kompliziert ohne Angst zu essen und ich habe manchmal Zweifel über mein Funktion hier... Der Arbeit in der NGO ist sehr ähnlich mit ein Architekturbüro Arbeit, mit ein Chefin die ein Wenig tiranich ist...

Also naturlich, ist es sehr überraschend in Indien zu sein. Du bist überrascht in jede Blick und noch mehr wenn denkst daß du 3 Monaten hier bleibt. Ich bin mindestens noch überracht über mein Entscheidung.

In Allgemein, fühle ich mich jetz viel besser als vor einige Tagen, und ich habe sogar sehr viel Spaß diese Wochen Ende gehabt, obwohl daß es zu kurz war ( ich habe am Samstag gearbeitet...)


jeudi 3 septembre 2009

Perdu dans Pune, en pleine mousson...

Il fallait que ça arrive. Ça sera d’ailleurs pas la dernière fois… Pratima, la chef, ne m’a ramené aujourd’hui qu’a la moitié du trajet.. et elle m’a expliqué comment rentrer a pied…

Bon, déjà dans la voiture, j’a pas vraiment tout compris de ce qu’elle m’expliqua… a part une histoire de rond-point. Bref vous devinez : je n’est jamais pu trouver le rond-poin

t, ni aucun des points repère qu’elle m’avait indiqué. Mais ce n’etait pas désagréable, finalement c’etait la première fois depuis mon arrivée que je pouvais marcher ! Sauf que quand il s’est mis doucement a pleuvoir de plus en plus fort j’ai commencer a prendre la situation plus au sérieux. J’ai demandé mon chemin, mais la seul rue que je connaissais, Bandarka Road est une très longue rue, et donc quand je l’ai finalement trouvé je ne savais pas s’il fallais que je prenne a droite, a gauche…la galère, sous des trompes d’eau, type pluie de montagne…

Dans le quartier où j'habite il y a beaucoup de vieilles maisons
caché dans les petites rues à la végétation verdoyante...


le soir de mon "errance", c'était la fète de Ganesh/Vishnu/Vanish, le dieu Elephant
Cette famille avait son dieu privé et allait comme les autres la jeter dans la rivière...
La madame en Sari marchait derriere son mari en agitant une petite clochette
 et en jetant de l'eau, ou je ne sais quoi devant elle...


Finalement après avoir tourné et retourné, demandé mon chemin 4 fois, je me suis finalement souvenu du nom d’un café et des jeunes me l’ont indiqué.

Je suis arrivée complètement dégoulinante a la maison, comme si j’étais tombée dans une rivière...autre détail : je portais hier des vêtements tous neufs : une magnifique Kurta (robe fendu sur les deux cotés) fuschia et un pantalon ample orange, avec le foulard assorti ( je prendrais des photo dés que les vêtements serons secs). Sauf que les fringues indiennes elles regorge de teinture, et que le premier lavage est une catastrophe… ce premier lavage ce fut directement sur moi, ma peau est encore rose.. fuschia !

mardi 1 septembre 2009

Le beau arrive : c’est l’hiver qui commence…

deux mots sur la méteo...

A cette saison que l’on nomme fin d’été en europe, ici c’est le début de l’hiver… mais les gens sont très content…hier et aujourd’hui j’ai trouvé le temps parfait : 17 degres a 7heures, 27° a 15h… en hiver la température descend a 15° et ils sortent les manteaux…

La nuit par contre il fait pas très chaud et grande frileuse que je suis, j’ai du recourir a une vieille couverture de placard… vieille mais belle couverture patchwork indien fait main… par contre humide et sentant très fort…( bah oui, la mousson et le renfermé des placards)

Bref, je vais revenir bronzé au mois de décembre : trop la classe !

Le bureau…

Aujourd’hui c’etait mon deuxième jour de boulot… C’est la chef qui m’a ramené parce qu’elle habite tout prés de Hema ( l’adorable vieille dame chez qui je loge) et c’est pour ça que tous les matins, j’irais chez elle pour qu’on parte ensemble au bureau et revenir. Du coup, je suis tenu de bosser jusqu'à la fin ( bon 6h, c’est pas un drame).  L’equipe est plutôt sympa bien que notre chef charismatique soit « un peu » tyrannique  et que mes collègues volontaires soit un peu.. gnan-gnan… Elles sont cools, meme si la compréhension est difficile : deux d’entre elle sont anglaises et la troisième est une américaine. Elles vivent toutes les trois ensembles dans le quartier branché des étrangers, et donc pour l’instant j’ai pas l’impression qu’on soit dans le meme  « trip » en plus elles me parle un peu comme « Hunchi » le petit garçon écossais, elles sont  compréhensives et me parlent très lentement…

Les projets sur lequel on bosse, enfin « on » : Jenny (anglaise : ingénieur civil) et moi manager en direct et continuellement par la chef… Les projets sont discutables… surtout quand il y a 46 batiment rectangulaire absolument semblable en ligne de huit sans interruption.. comme dirait un de mes anciens profs : c’est pas heureux…

Entre nous, j’ai toujours des doutes sur la qualité des logements qu’on propose et ceux que les gens vont perdre.. A cet argument ma chef oppose que l’on doit penser a l’echelle de la ville et non de l’induvidu… oui, c’est ce qu’on a fait en France dans les années 60.. ou ce que font les autorités chinoises…

Cela me laisse songeuse.. parce que naturellement, ma chef qui est de la plus haute caste Hindu et vit dans une joli maison avec un gros 4x4+chauffeur  elle ne sent pas forcement concerné par cette « échelle de la ville »… les contrastes sont tellement saturés.

Hema et son neveux sont complètement contre la maniere de travailler  de ma chef et considèrent que les volontaires étrangers sont exploités…  J’attend d’avoir plus d’elément pour pouvoir jugé moi meme, pour l’instant je suis juste un peu surprise par le ton et la puissance de sa voix lorsqu’elle nous appelle a venir la voir dans son bureau ( en plus je comprend jamais qd elle m’appelle : sa prononciation de mon nom est indienne)… bref rien d’humilinant mais il va falloir être diplomatique pour éviter de bosser plus que convenu de façon a garder un peu de temps pour mon boulot perso et la vie de la ville.. bah oui parce que Farhan et ses belles-sœurs ne veulent pas que je me promene la nuit seule, sauf qu’7 heures, il fait nuit donc pour passer au super marché, je brave l’interdi… mais bon le supermarché c’est pas la « vie de la ville » en plus je bosse un samedi sur deux mais ce samdi on part avec l’agence dans le sud de la région et on revient dimanche… donc la ville c’est pas pour tout de suite !

Bref, ça va, il y a beaucoup de boulot, et dans l’ensemble je pense qu’avec de la diplomatie et de la ruse j’arriverai a mes fins, mais Bérangère m’avait prévenu et je ne m’attendais pas au séjour bucolique « pour-sauver-l’humanité » c’est d’abord un travail d’agence avec ses regles sa hierachie.. ca sera dans tous les cas une bonne expérience professionnelle.

Mes premiers pas…

Le bébé Caroline á fait un grand progrès dans sa vie ce matin : J’ai fais mes premiers pas toute seule dans la rue de Pune…

Vous, confortablement installé devant votre ordinateur, vous n’avez sans doute pas idée de l’effort que ca m’a couté ! Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est mon troisième séjour en Inde et je n’avais jamis mis les pieds dans la rue toute seule ! Bah oui, il y avait soit Farhan soit les filles avec moi, mais ce matin.. personne… j’ai du allé jusqu’au restaurant toute seule pour acheter mon « lunch »… les boulles… je pense qu’a prmiere vue je devais pas avoir l’air très gentille, parce que si tu regarde les gens et que tu semble contente d’etre là et tout, les gens ou souvent tendance, et c’est dans un sens très sympa , a te taper la discute… Mais bon, dans la vie de tous les jours, c’est pas toujours pratique…

Bref, j’ai eté acheter mon « lunch », un truc totalement inconnu sur la carte, mais tout ce que je demandais c’etait « not availible », uttapa, je crois… très bon, et très bourratif, t’en mange la moitié et t’Es bon pour aller faire la sieste ! mais c’etait génial : « Take away » pour lunch : ils avait préparé une petite poche plastique dans laquelle il y avait un petit bol de soupe et un paquet enveloppé de papier blanc noué d’un petit rafia rose fuchia… so sweet ! A l’interieur de ce paquet il y avait une grosse crepe (épaisse comme six crepe, et trouvé par une espèce que creme fermenté qu’ils utilise comme levure) enveloppé dans une feuille de bananier et a coté une sauce/pate a la noix de coco, pas très epicé envelloppé elle aussi dans une feuille de bananier… j’ai pas eu le reflex de prendre en photo, mais c’etait vraiment bien fait…

Enfin, pour en revenir au premier, je dois vous préciser que j’ai du traversé deux routes et que j’ai cru mourir ! oué ! parce que dans les grosses rues en inde, les voitures, les vélo, les moto, scoot et tout ce qui roule, ne s’arretent jamais, il faut se lancer réfléchir au moment opportain et avoir confiance… pas si évident que ça…

Mais bon, pas d’affolement : a partir de demain, la cuisinier va me préparer ma « lunch-box»  dans des tuperoir rond en metalle qui s’emboitent les  uns dans les autres… dans pas trop d’aventure pour l’instant…

Ca sent bon, c’Est l’heure d’aller souper et je me réjouis a l’avance des plats sur la table…