Berlin-Pune, mise à l'épreuve de 6 ans d'études...

Me voici au crépuscule de mes études d'architecture: 6 années passionnantes mais théoriques de projets et d'utopies. Pour mon diplome je souhaite mettre ce que j'ai appris au service des autres. Un peu de chamboulement dans ma vie de petite européenne : trois mois de stage dans une ONG à Pune, en Inde...

dimanche 1 novembre 2009

week end : boulot et excursions..

Un week end pas trés interessant tout compte fais et plutot cher... Le samedi j'étais au boulot... mais ça va pas du tout. Dans la semaine, j'arrive pas a bosser aprés le travail. il est 6h30 quand je rentre, l'idée d'allumer mon ordinateur ne m'enchante pas du tout.. Et si je bosse le samedi aussi, ça veut dire qu'il ne me reste que le dimanche.. or, hier, sur les conseils d'Hema ( la vieille dame chez qui je vivais au debut de mon sejour) j'ai été visiter deux villages. 


Ce sont ici que les quelques photos interessantes que j'ai pu prendre, contrairement a d'habitude, mon choix pour le blog etait plutot limité.

Alors certe, les paysages autour de Pune sont magnifiques... mais le prix du traducteur et de la voiture avec chauffeur ( surtout quand il faut y monter a 7: Maxine ma collegue de boulot et sa mere, le traducteur, deux femmes travaillant pour l'association d'hema, le chauffeur et moi) ne valaient vraiment pas le déplacement...



 la premiere maison que l'on a visité était en fait une ruine en partie remplace par une construction ideuse en beton, et la partie ancienne était tellement délabré qu'on ne poouvait pas entrer dedans, et le deuxieme village constitait a la visite de deux batiments administratifs assez interessant mais construit au temps des anglais... donc absolument pas mon sujet "art de vivre des maison traditionnelles du maharastra"... 

Grosse déception donc, on peut meme dire gaspilage d'un jour de boulot ou de repos, parce que meme si les paysage sont beaux a 7 dans l'equivalent d'une clio, c'est pas vraiment sympa, surtout qu'on s'est pas promené a pied du tout... bref je sais pas pourquoi Hema m'a envoyé la-bas, j'ai l'impresion d'avoir jeter 40 euro par la fenetre, et avec 40 euros on peut faire beaucoup de chose en inde..
Ce fut aussi assez infructeux pour mon boulot, puisque j'ai rien pu faire hier et que les info sur la maison traditionnelle sont moindres. j'ai beaucoup de mal a travailler toute seule.. je me perd dans des detail graphique plutot que de me concentrer sur le contenu general qu'il faut que j'envoie au plus vite a mon prof pour savoir si je suis dans la bonne direction... si non, il faut que je me bouge!!
Lina, une des filles de l'agence vient de nous apporter le thé, ce qui me permet de vous faire une déscription d'un element inévitable de la vie quotidienne en Inde:
Il est servi dans une tasse a café, il sent fort la vache, parce qu'il est fait avec du lait frais, et meme moi qui aime le lait, je dois avouer que la premiere fois ça m'a levé le coeur. 
Dans une tasse a café, il y a a peu prés la quantité de trois cuilléré de sucre. Il est bouilli trés longuement et rend une texture un peu crémeuse... ça peut etre délicieux avec quelques epices genre cadamone, canelle, mais celui que l'on nous sert au bureau est au parfum "vache"... 
On nous demande rarement si on en veut, mais meme si on a poliment refusé, on en reçois quand meme... aprés deux mois, je suis un peu lassée... le probleme c'est qu'en inde encore plus que chez moi, jeter de la nouriture ou du lait me fait mal au coeur... le lait est un produit que tout le monde ne peut pas s'offrir, et cette boisson trés calorique pourrait etre apréciée parce des gens qui en ont besoin, mais pas moi..

A propos des chiens errants... un chapitre ne serait pas suffisant pour vous peindre la misère de ses animaux... je pense qu'il en a autant que des hommes, donc pune est une ville de 3 millions d'habitant, et je sugere qu'il y a 3 millions ( ou plus) de chien. 




Le schema de la socièté canine est une reproduction simplifié du systeme humain indien : il a 5% de chien trés riche : en general des labradors ou des bergers allemand... ils sont grands, obéses, sont promené tous les matins par le domestique de leur maitre. Le chien de ma chef ne peut pas rester tout seul par exemple... un jour elle m'a fait attendre pendant 1 heure a 6 heures du matin devant le bureau fermé parce qu'elle devait attendre sa servante, ne pouvat pas laisser le chien tout seul...
Il y a aussi une classe moyenne, ce sont des chiens en bonne santé qui sont employé comme chien de garde, ou qui sont libres et nourri par des restaurants, ils ont pas l'air de souffrir trop de leur situation, ils vivent en bande dans un quartier bien défini et ne font pas trop attention a toi...
Enfin, la plus grande majorité sont des chiens misérables, pelés, effrayés, perdu au milieu de la circulations, ils te supplis du regard, sont exclu par les autres chiens, et au moindre signe d'interet de ta part te suivent comme un chien apprivoisé.. ils sont sur les bords de route, dans les poubelles où les enfants leur jétent des pierres. Ils sont tellement batard qu'ils se ressemblent tous, couleur sable ou noir, de taille moyene, le poil ras.
Un jour je me suis insurgé contre se manque d'interet que la population montre envers la race canine des rues. Il y avait devant moi une chienne, les mamelles pendantes, le regard egard et a sa suite deux chiots éffrayés au bord d'une rue submergé de trafic.
Les indiens avec qui j'etais, m'on répondu : "t'en fait pas, ils vont s'habituer à la rue, et puis tu sais, ils sont sauvages, ils ne voudraient pas te suivre chez toi" alors ça c'est typique des gens qui se rassurent, pour eviter de s'interesser trop au probleme...
Ca m'a rappeler un commentaire que m'avait fait un indien de notre connaissance lors de notre premier voyage en inde : insultant les enfants des rues, ils m'avaient dis que ce ne sont que des feignant qui refuse de travailler pour payer leur vie et qui préferent mendier ( des enfants de 3 a 6 ans...) et voyant que j'étais préte a m'effondrer m'avait dis : "ils sont habituer a la rue, ils sont trés débrouillards".. eh oui, comme les chiens...



L'analogie est assez angoissante et pourtant bien représenative de l'acceptation de la pauvreté par les classes sociales plus aisées...



quelques images de la ville et de ses animaux...

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