Berlin-Pune, mise à l'épreuve de 6 ans d'études...

Me voici au crépuscule de mes études d'architecture: 6 années passionnantes mais théoriques de projets et d'utopies. Pour mon diplome je souhaite mettre ce que j'ai appris au service des autres. Un peu de chamboulement dans ma vie de petite européenne : trois mois de stage dans une ONG à Pune, en Inde...

jeudi 29 octobre 2009

Sangli toujours..

Et voilà, me voici encore chez les babous… depuis 2 heures je les entend déblatérer des discours suffisant en marathi. Je comprend pas ce qu’ils racontent biensur.. je n’ai pas encore percé les secrets du marathi ( langue officiel de Pune, Bombay et Sangli, ma ville préférée !!) Alors ce qui est bien c’est qu'avec ce genre de personne t’a pas besoin de comprendre leur langue pour sentir leur suffisance… par exemple le spécimen que j’ai aujourd’hui par exemple s’ecoute parler… il fait des pauses, des geste et répéte régulièrement, en anglais ça fait plus style : Sangli slum free ! : ce qui veut dire qu’il veut débarrasé sangli de ses slum… c’est un peu son boulot en fait : il est le  chef du service de planification urbaine de la ville… sa chemise est rose cochon, et il s’empiffre de fruit sec dès qu’il s’arrette de parler..  Il y a des gens qui prennent des notes de ce qu’il dit, et meme des photographes… attend ! c’est paparazzi sangli ! congratulation congratulation ! ils sont où les ptits fours .

ça c'etait hier. Ma chef tyranique a decidé mercredi a 10 heures du soir que le jeudi a 7 heures du matin je devait absolument partir avec elle a Sangli (4h de route) pour un meeting trés important où elle a besoin de moi... Je savais d'avance que j'y allais pour rien et ça n'a pas manqué! je suis vraiment idiote, maintenat ça fait la troisieme fois que je me fais avoir : je n'ai rien a faire a Sangli . point. donc dès le debut de ce meeting, le mec important a dit : je ne veux pas entendre parler en anglais aujourd'hui ( parce qu'il ne comprend que le marathi) et a partir de ce moment là j'ai compris que c'etait foutu pour moi que j'avais fais 8 heures de trajet en voiture pour rien...

Donc je vais pas m'attarder plus sur le sujet Sangli qui est sans doute la plus grosse blague de mon travail a l'ONG... bref.. sinon, je n'ai pas grand chose a raconter vu que je passe mes journées à bosser pour mon diplome d'archi. Je commence a accumuler une belle quantité d'info et de photos sur le bidonville que j'ai décidé d'etudier, mais pour l'instant c'est vraiment trés trés bordélique, et il faudrai que j'arrive a organiser tous ça pour envoyer un petit compte rendu a mon prof, mais : "Trop d'idée, tue l'idée" et donc du coup pour l'instant rien n'est vraiment exploitable...

J'ai un début de plein de truc, mais rien de présentable... je suis trés lente a m'organiser ... je pense diriger mon travail vers une réhabilitation douce du bidonville avec un titre du style : "interventions architecturales amoureuses" ou "I love my slum" ou encore "strategie de séduction pour bidonville en manque d'amour"... un truc jeté comme ça..

L'idée c'est que les gens qui ne vivent pas dans les bidonvilles déteste ça mais qu'il y a des gens heureux qui y vivent et qui ne veulent pas en partir, meme quand ils en ont les moyens donc j'imagine qu'en rehabilitant le slum on pourrait réhabilité le nom d'un quartier, mais pas en faire un quartier "special pauvre" ( on a vu ce que ça donne en france, merci bien).

Rehabilitation d'un quartier, densification de l'espace ( pas de la population!! ils vivent deja a 10 dan 20 m2, ça serait vraiment criminel d'entasser des familles de 10 les une sur les autres!) creation de logements divers, pour favoriser la mixité sociale deja présente dans le bidonville ( ce qui n'est pas le cas du reste de la ville) et biensur creér des habitation habordable pour les gens plus pauvre que pauvre...

Voila un peu, j'ai beaucoup d'analyse de la ville, de l'histoire, de la sociologie... c'est un peu brouillon tout ça mais je commence a avoir pas mal de matière a réflexion...


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