Berlin-Pune, mise à l'épreuve de 6 ans d'études...

Me voici au crépuscule de mes études d'architecture: 6 années passionnantes mais théoriques de projets et d'utopies. Pour mon diplome je souhaite mettre ce que j'ai appris au service des autres. Un peu de chamboulement dans ma vie de petite européenne : trois mois de stage dans une ONG à Pune, en Inde...

dimanche 30 août 2009

Dimanche matin, quelque part dans Bombay...

Voila!, je suis  arrivée !!

Je ne sais vraiment pas par où commencer… 

Les lumières de la villes la nuit, vu du hublot de l’avion peut-etre. Vous savez, quand l’avion se rapproche du sol, de plus en plus, et qu’au début, vous ne voyez que des lumière, puis distinguez des voitures, puis des  blocs de maisons, puis les maisons elles-meme… 

A Bombay, l’aeroport est entouré d’une immence zone de bidonville. Donc les maisons que l’on voit avec le plus de décision, le plus de détail, c’est les baraques des slums.

C’est vraiment à ce moment là que je me suis 

rendu compte de ce que je suis en train de commencer.. Enfin, je suis sur la voie, parce qu’en vrai, je me rend bien compte que je suis en Inde mais pas encore que j’y reste si longtemps !!

Ce matin au réveil, j’ai eu ce petit choc : « où suis-je ?, ah ouiiii…. » et voilà, je suis arrivée ! 

j’ai avalé ma quantité quotidienne de médoc’ et me voici prète à affronter l‘exterieur sauvage ! Farhan dit que toutes ces histoires maladie c’est le psycologique qui déborde sur le physique… je veux bien, mais dans ce cas, le mois dernier à 

Hyderabad, mon cerveau et mon estomac ne faisait qu’un !

Non, non, cette fois-ci j’ai tout prévu, et ma trousse à pharmacie et quasiment aussi grosse que ma trousse de toilette…

Bref, pour revenir en détail sur mon arrivée, vous devez vous réinstaller dans l’avion d’où l’on peut observer les baraques de bidonville… La sortie de l’avion est « typique  Bombay »… c’est d’abord l’humidité qui prend le nez, et tout de suite après  c’est odeur de vieille moquette moisi. 

Voilà : ça c’est l’odeur toute personnelle de l’arrivée à Bombay.

Parce que pour décrire l’Inde, on ne peut pas omettre de parler des odeurs.

Bref, j’ai attendu ma valise une heure et demi et je commençais a me dire qu’elle ne m’avait pas suivi de berlin… la pauvre perdu quelque part vers Frankfurt peut-etre… Mais non, un pilote m’a rassuré et affirmé que sa valise de francfort n’etait pas arrivée non plus… l’Inde ça apprend la patience, parce qu’elle arrivée finalement ma valise !

Après maintes contrôle de sécurité, je suis enfin sorti de l’aeroport. Le passage de la sortie etais entouré de barrière derrière lesquelles se pressaient, une bonne centaine de personnes. Afreen agitait les bras dans tous les sens en prononçant mon nom ce qui m’a permis une reconnaissance aisée ! 

Quand je dis « mon nom » vous devez vous imaginer quelques chose comme « Carrrolein » plutôt a l’anglaise, avec un fort accent indien !

Après avoir retrouvé Afreen et ses deux copains, nous avons été confronté a un autre problème : leur fortune en poche s’elevait a 6 ou 7 roupis, ce qui meme avec mes 400 roupis supplémentaire (70 roupis= 1euros donc pour un autre d’idée : 700 roupis=..10euros !!) bref nous n’avions pas assez de monnaie pour prendre un taxi.

Welcome in India ! Si vous arrivez en Inde en plein milieu de la mousson je vous conseille l’immersion complete par le AutoRickshaw 

:

 je ne parle pas au figuré : avec l’autorickshaw vous avez la chance d’etre catapulté de vos sieges d’avion a la vrai vie urbaine indienne !

Assis sur  une baquette en sky mouillé,  dans un engin balloté par le vent, les éclaboussures provenant des voitures qui vous depasse donnent un gout… boueux à votre arrivée a bombay.

 

 

 

 


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